jeudi 14 juin 2018

T'es belle quand tu t'énerves



"Moi, je suis déjà aigrie", c'est ce que j'ai déclaré ce matin à mes amies alors que nous parlions de personnes âgées (dis comme ça, ça parait bizarre, mais ne cherchez pas à comprendre ce serait trop long à expliquer) (et oui, on a des super sujets de conversation avec mes potes : les personnes âgées, la vieillesse, la météo... on s'amuse bien).

Pourtant, la vérité est bien là : je suis (un peu) aigrie. J'étais déjà arrivée à ce constat en début d'année pendant un cours, alors que j'étais encore en train de pester pour dieu-sait-quelle-raison-(valable). J'ai pas toujours été comme ça je crois. Je ne sais pas si c'est mon grand âge officiel (bientôt 24 ans) ou mon grand âge officieux (bientôt 84 ans), mais j'admets que je suis de plus en plus irritée par pas mal de choses. Je ne pique pas des grandes crises, mais disons que je suis facilement saoulée. 

Je pense que c'est également venu avec ma prise de conscience féministe car, il faut dire que mon âme féministe est pas mal titillée au quotidien. Ce matin par exemple, en allant rejoindre mes amies, j'ai été saoulée par un mec assis à côté de moi dans le RER  et qui faisait son gros lourdingue avec une fille au téléphone. Juste envie de lui gueuler "elle veut pas te parler c*nnard alors fout lui la paix que je puisse lire mon livre tranquille sans entendre tes p*tains de phrases de merde dans mes oreilles". J'ai commencé Vernon Subutex, donc j'estime avoir le droit à un minimum de silence, bordel. Je précise que le mec était quand même en train de lui demander sa couleur et son plat préférés, pour déclarer ensuite qu'il était le seul à poser des questions et qu'elle pouvait quand même faire un effort pour apprendre à le connaître. J'ai dû me pincer fort pour vérifier que je n'avais pas été propulsée dans un vieux film de mon adolescence aux côtés de Lindsay Lohan...

Bon, comme je fais peur à personne du haut de mon mètre soixante-cinq, j'ai rien dit du tout (#flippette). Je me suis juste contentée de soupirer fort en levant les yeux au ciel comme toute bonne Parisienne d'adoption que je suis. 

De manière générale, je crois plutôt que mes seuils de tolérance et de patience ont fortement chuté, quand les incivilités, l'individualisme et le je m'en-foutisme des gens ont augmenté en parallèle...

Du coup oui, j'ai peut-être un (tout) petit problème de gestion de ma colère. Mais il parait qu'on est encore plus belles quand on s'énerve, alors c'est tout bénéf (non ?).

lundi 11 juin 2018

Discriminations, transidentité, culture du viol... : mes documentaires Netflix préférés



Si vous me connaissez, vous savez que je suis probablement La Plus Grande Fan de la rubrique Documentaires de Netflix. Si vous ne me connaissez pas -ce qui est fort probable-, et bien je vous le dis : je suis probablement La Plus Grande Fan de la rubrique Documentaires de Netflix. Si tu as un compte Netflix et que tu n'as pas consulté cette rubrique, je t'annonce que ta vie changera à la fin de cet article. Promis, juré.

Pour vous inspirer, voici donc une sélection de certains de mes documentaires préférés qui abordent des sujets qui me tiennent à coeur.

jeudi 7 juin 2018

30°C et toujours en pantalon



Alors que l'été approche et que la plupart des filles sont ravies de pouvoir ressortir leurs belles robes fleuries, moi je reste toujours un peu réfractaire au fait de me découvrir. 

C'est pas tellement les robes le problème, car j'en porte beaucoup en hiver, mais avec des collants. Je fais donc partie de ces femmes traumatisées des agressions dans les transports en commun et qui ont donc dû apprendre à adapter leurs tenues pour essayer de se protéger un minimum (je vous ai d'ailleurs relaté mon expérience ici). Avec un collant donc, ça passe, c'est toujours une barrière entre ma peau et le monde extérieur, c'est comme un filet de protection qui calme les ardeurs de certains (avec plus ou moins de réussite). Mais sans collants, c'est plus pareil : il n'y a plus rien qui protège. Alors je réfléchis à l'heure à laquelle je dois rentrer pour éviter les potentielles mises en danger et je me rabats sur des pantalons légers lorsque j'ai le sentiment que je n'aurai pas la force de passer au-dessus des potentiels regards déplacés. 

lundi 4 juin 2018

Comment j'ai arrêté d'être une fille sage



Ce billet m'a été inspiré par le podcast de MadmoiZelle "Sois gentille, dis merci, fais un bisou", le podcast "des anciennes petites filles sages qui ont arrêté de l'être". Il est tenu par Clémence Bodoc qui reçoit pour chaque épisode une "femme ordinaire au destin extraordinaire". Allez l'écouter, c'est plutôt cool ! (moi je les écoute pendant que je travaille, mais ne faites pas comme moi).

Mais bref, aussi cool soit-il, revenons-en à moi, car c'est tout de même autour de mon nombril que le monde danse en ronde, n'est-ce pas ?

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