lundi 30 juillet 2018

L'histoire de mes cuisses poilues et moi



Dans un de mes précédents articles, j'évoquais le fait que je craignais de sortir dehors les jambes nues. Ce texte a suscité beaucoup de retours et je ne pense pas vous l'avoir dit, mais il a été republié sur le Huffington Post dans les jours suivants (petit moment de satisfaction personnelle). Sachez que vos retours m'ont beaucoup aidée à prendre du recul sur la situation et que, depuis la canicule, je m'autorise désormais à montrer mes jambes. 

Cependant, hier, j'écrivais à une très bonne amie "Je suis allée travailler en short avec mes cuisses toutes poilues, je suis dans le malaise" (j'avais ajouté un "mdrr" à la fin car j'ai grandi dans les années 2000, mais je ne l'ai retiré ici de peur de perdre en crédibilité).

En effet, s'il y a bien une chose que je déteste dans la vie, c'est m'épiler. Je pense que mon traumatisme vient du fait que j'ai fait de la natation de mes 6 à 18 ans et que, par conséquent, j'ai dû m'épiler chaque semaine pendant toute mon adolescence. Je me souviens que je devais m'organiser pour libérer du temps pour le faire et que déjà à l'époque, je trouvais cela particulièrement énervant.
Alors, lorsque j'ai arrêté la natation en entrant à la fac, je pense que j'ai voulu prendre ma revanche sur la vie (oui, rien que ça). Je découvrais enfin ce sentiment de légèreté dont parlaient toutes les femmes lorsque l'hiver arrivait : pouvoir cacher ses jambes poilues sous une bonne paire de collants opaques ou un jean et s'épiler juste 5cm de chevilles. La liberté. Cependant, lorsque l'été revient, la case "épilation" réapparaît dans les agendas pour mon plus grand désespoir et nous voilà donc aujourd'hui. 

Si je ne me sens encore pas à l'aise avec l'idée de ne plus m'épiler les jambes (et j'admire franchement celles qui arrivent à passer au-dessus du regard des autres ! Vous êtes mes héros !), ma petite révolution personnelle a été que j'ai décidé d'arrêter de m'épiler les cuisses. Mes poils y sont plus fins, moins bruns et j'ai le sentiment que c'est plus "accepté socialement". Alors vendredi, j'ai mis mon short et j'ai arboré mes poils aux cuisses.

Au bout de quelques mètres, j'ai en effet remarqué qu'ils n'étaient pas très visibles au soleil, mais qu'on les voyait plus à l'ombre. Ils sont moins blonds que je ne l'imaginais. Ensuite, je suis montée dans le bus et en m'asseyant, mon short remontait et on voyait encore plus de poils. Alors j'ai fait un truc débile : j'ai mis mon sac à main dessus. 
Plus tard dans le métro, j'ai commencé à me dire que les gens autour de moi allaient voir que j'avais des poils aux cuisses. J'observais les gens pour regarder s'ils fixaient mes cuisses et s'ils arrivaient à voir mes poils malgré mon sac qui les cachaient un peu. Au travail, je me suis assise en cachant bien mes cuisses sous le bureau et en tirant un peu sur mon short pour qu'il ne remonte pas trop en espérant que personne ne remarque rien. 

En bref, je commençais à être totalement parano et je n'arrivais plus à clarifier mes pensées.

Au bout d'un moment, étant donné que j'étais au bureau, il a bien fallu que je pense à un autre chose qu'à mes cuisses. Au fil de la journée, j'ai réfléchi plus posément pour me questionner sur cette paranoïa que j'avais laissé grandir dans la matinée. 

Au fond, est-ce que les gens s'en souciaient vraiment ? Je pense finalement que mes poils aux cuisses, même s'ils les avaient remarqués, devaient être le cadet de leurs soucis. Ils ont peut-être trouvé cela normal et banal.
Si cela les a choqués, c'est que l'ouverture d'esprit n'est pas leur plus belle qualité et donc que leur avis ne doit pas compter pour moi. 

A la fin de la journée, mes cuisses et moi, on attendait mon train du retour et j'ai juste eu envie de taper du poing sur la table et de crier à la foule "REVOLUTIOOOON !!" (malheureusement, il n'y avait pas de table sur laquelle taper et la "foule" se résumait simplement aux gens qui sortaient comme moi des bureaux alentours).
J'ai en effet réalisé que je perdais beaucoup trop de temps à m'épiler et que c'était quand même un grand gâchis d'énergie et d'argent. Je suis fatiguée de devoir adapter mon emploi du temps en fonction de mon épilation parce que j'ai eu le malheur d'utiliser un rasoir étant plus jeune et que maintenant, ils poussent beaucoup trop vite. Marre de devoir dire "ah non je peux pas aller à l'aquabike ce soir parce que je suis pas épilée", marre de devoir mettre un pantalon au lieu d'une jolie jupe quand je me suis mal organisée et marre d'avoir les jambes on fire et pleines de petits points rouges après chaque épilation.

J'aimerai avoir davantage confiance en moi et avoir plus de courage pour assumer de bannir l'épilation de ma vie. Seulement, ce n'est pas aussi simple parfois, surtout avec ce sujet qui reste encore très ancré dans les moeurs. 



Et toi, tu t'épiles ? C'est quoi ton avis sur la question ?

lundi 23 juillet 2018

Sexualité, Humour, Société... : mes youtubeuses préférées



Etant issue de cette fameuse Génération Y, je suis effectivement une grande fan d'internet et de Youtube. Cependant, si j'ai commencé à m'y intéresser principalement en regardant des contenus beauté, ma consommation de vidéos a beaucoup changé au fil des années. J'ai effectivement découvert de nombreux créateurs et créatrices qui proposaient des contenus très intéressants et très instructifs.

Je partage donc avec vous quelques vidéastes que j'affectionne tout particulièrement, en espérant vous donner envie de découvrir davantage leurs univers.

jeudi 5 juillet 2018

Il va falloir trouver du travail



La fin du mois de juin marque l'entrée dans cette belle saison que je n'affectionne pas tellement qu'est l'été. C'était aussi le mois de la Fête de la Musique, de mon anniversaire, mais surtout, le mois qui a sonné la fin de l'année scolaire. Pour ma part, si cette année je vis un peu mal le fait de vieillir (notez que j'arrive à un âge où le mot "grandir" est remplacé par "vieillir") et de faire un pas de plus vers ma tombe, j'ai été d'autant plus stressée par ce mois de juin qui a marqué la fin de mes études.

*insérer ici une musique angoissante de film d'horreur*

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